NFC Est : Les Washington Redskins
On continue la flamboyante division NFC Est, après l'équipe de la Grosse Pomme, celle de la capitale : Les Washington Redskins !
Une Histoire riche pour l'une des franchises dominante des années 80 mais aussi des années 30 et 40. Hail to the...
NAISSANCE
Les Washington Redskins naissent en 1932 à... Boston Massachussetts. Vous y êtes habitués maintenant si vous lisez mes petits guides de présentation depuis le début, les franchises ça peut être amené à bouger ! Mais celle-ci ne bougera qu'une seule fois !
Les Boston Braves, c'est leur nom, sont crées par quatre personnes : Vincent Bendix, George Preston Marshall, Jay O'Brien et Dorland Doyle. ils prennent le nom de Braves car ils utilisent alors le même stade que l'équipe de Baseball du même nom, le Braves Stadium, une pratique courante à l'époque (cf Chicago Bears, New York Giants) même s'il s'agit de deux entités différentes. Ils partagent dès le départ l'identité graphique "indienne" le logo des Braves étant une tête de chef indien, et de nos jours un tomahawk.
L'équipe se pare des mêmes couleurs que leur colocataires à casquette : le rouge bordeaux et le blanc auxquels est rajouté une touche d'or. Leur donnant le surnom de "Burgundy and Gold"... oui en anglais le rouge Bordeaux se dit... Bourgogne.
Deux ans après, ils déménagent au Fenway Park, domicile de l'autre franchise de baseball de Boston, la plus connue : les Red Sox, et prennent alors le nom de Red...skins (Peaux Rouges) en hommage aux origines sioux de leur entraîneur William Dietz dit "Lone Star".
A l'issu de cette saison qui s'avère être leur meilleure en pays yankee (7 victoires pour 5 défaites) George Preston Marshall devient le seul propriétaire de la franchise et décide de relocaliser les Redskins dans la capitale Washington D.C
Le coach sioux Lone Star Dietz, à l'origine du nom "Redskins"
Ce départ de Nouvelle-Angleterre vient du fait, qu'à l'époque, la région de Boston n'était pas une terre de football et les Redskins avaient alors du mal à attirer des fans dans leur stade. La capitale représentait alors un marché très intéressant et encore inexploité par ce sport.
Selon Forbes, les Redskins sont la 2ème franchise NFL en terme de valeur, estimée à 1,55 milliard de Dollars. Les premiers ne sont autre que leur grand ennemi des Dallas Cowboys.
ERE PRE-SUPERBOWL
La première saison à Washington est sur la lignée de la dernière en Nouvelle-Angleterre. L'équipe est à nouveau en finale et va cette fois-ci décrocher son premier sacre face aux Chicago Bears 28 à 21. C'est cette année qu'apparaît également le fight song "Hail to the Redskins", un des premiers fight song de NFL. Ecrit à l'époque par la femme du propriétaire de la franchise, l’hymne perdure encore aujourd'hui et est repris en cœur par les supporters dans le stade.
L'Hymne en question, le plus ancien en NFL : 81 ans !
Les Bordeaux et Or se dotent aussi d'un marching band et font parti des rares franchises à encore en avoir un ! Mais revenons au sportif !
Washington a à la tête de son attaque "Slinging" Sammy Baugh, quarterback de son état. C'est avec ce joueur au bras puissant que les Redskins vont changer la face de ce sport en pratiquant un style tourné vers le jeu aérien (à la passe avec les receveurs) alors qu'à cette époque le jeu au sol (à la course avec les running backs) est religion. Washington s'en fait alors une identité de jeu.
"Slinging" Sammy Baugh démocratise le jeu à la passe alors rarement utilisé à cette époque.
Les Chicago Bears retrouvent les Redskins en finale pour une revanche en 1940. Et quelle revanche ! D.C va se faire démonter 73 à 0 par Chicago ! Le plus large score jamais enregistré en NFL. Visiblement les Bears ont été très à l'aise pour contrer l'attaque aérienne de la capitale avec 8 interceptions et 4 fumbles, l'attaque toute aérienne montre ses limites, il va falloir varier !
Les Redskins apprennent de leurs erreurs et reviennent en finale en 1942 contre ces mêmes Chicago Bears, déterminés à montrer que cette fessée n'était qu'un accident. Ils remportent ainsi leur deuxième titre de champions avec une victoire 14 à 6.
La saison suivante nouvelle finale entre la capitale et la mégalopole du Midwest mais c'est Chicago qui remporte le titre une nouvelle fois 41 à 21. Les Burgundy and Gold vont à nouveau chuter en finale en 1945 mais cette fois-ci contre les Cleveland Rams sur le plus petit des écart : 15-14. Un écart d'un point très rare dû à un safety (plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en but qui donne 2pts). Mais ce safety n'est pas le résultat d'un placage mais d'une passe de Baugh pour un de ces receveurs qui s'est vue stoppée par un des poteaux de field goal qui étaient à l'époque placés sur la ligne d'en but. En ce temps cela provoquait un safety, mais ce coup-ci ça provoqua surtout la colère de George P. Marshall le propriétaire des Redskins et par la même occasion un vaste débat-scandale ! La règle Baugh/Marshall voit alors le jour, depuis la saison 1946 une passe touchant un poteau est déclarée incomplète. Ce qui ne rends pas ce titre perdu d'un point aux Redskins mais qui permet à cette franchise de poser une pierre de plus dans l'évolution du football américain.
Des changements George Preston Marshall va continuer d'en apporter au sein de la NFL ! Alors que les résultats de son équipe sont sur la pente descendante, il négocie un contrat pour une totale couverture télévisuelle des Redskins. En 1950 l'équipe de la capitale est la première de l'Histoire à bénéficier d'une diffusion complète de sa saison à la TV soit 12 matchs.
En 1960 George Preston Marshall s'oppose à la création d'une nouvelle franchise NFL : les Dallas Cowboys, dont le nom semble pré-destiné à devenir leur plus grand rival. En effet voyant les moyens prêt à être déployés du coté du Texas, Marshall a peur de se faire voler la vedette ! Mais les Cowboys ne se laissent pas faire, ses propriétaires achètent les droits de l'hymne "Hail to the Redskins" et menacent Marshall de l'interdiction de jouer le fight song fétiche de D.C lors des matchs de son équipe ! La chanson écrite par sa femme et faisant la fierté de ses fans, Marshall décide de capituler. Les Dallas Cowboys sont crées et l'une des plus grosses rivalités de la NFL est lancée !
Placés sous les projecteurs avec cette couverture TV inédite, les Washington Redskins vont continuer leur chute sportive devant les yeux de tous le pays. Ceci va s'expliquer par des choix sportifs catastrophiques de la part de Marshall. Il faut savoir que Marshall est ouvertement raciste et refuse que des joueurs afro-américains étreignent la tunique de son équipe. "On commencera a recruter des nègres quand les Harlem Globe Trotters recruteront des blancs !" Ce sont les mots de Marshall.
La franchise de D.C se passe alors d'excellents joueurs et se retrouve de plus en plus à la traîne niveau résultats. En 1961, alors que nous sommes en plein dans la lutte pour les droits civiques des afro-américains, le bureau des Redskins est en plein désaccord quant à la politique de ségrégation de leur patron, de plus la santé mentale de Marshall décline, il devient de plus en plus sénile ce qui n'arrange pas l'ambiance qui règne au sein de la franchise.
Evidemment les Cowboys et ses fans narguent les Redskins à ce sujet, en décembre 1961 des supporters des Cowboys s'introduisent dans le D.C Stadium durant la nuit, armés de sacs remplis de nourriture pour poulets. Lors du show de mi-temps ils lâchent 76 poulets affamés sur la pelouse : 75 blancs et... 1 noir. Ce gang de fans des Cowboys est bien organisé, il s'appelle le Cowboy Chicken Club, fondé par Bob Thompson et Irv Davidson deux supporters texans. L'année suivante à Dallas ils s'infiltrent dans la chambre d'hotel de George Marshall pour y lâcher un dindon dans sa salle de bain. Attaqué par le dindon à son entrée dans la pièce Marshall prends la fuite de l’hôtel "Les poulets c'est gentil, mais personne ne devrait rigoler avec un dindon en colère !" déclare t-il. Au coup d'envoi du match de grandes bannières "CHICKENS" sont déployés en bout de chaque end-zone. En anglais "chicken" veut aussi dire trouillard ou lâche dans ce cas là, c'est l'équivalent de notre "poule mouillée". En plus de tout ça deux acrobates déguisés en poulets, employés par le Cowboy Chicken Club, s'introduisent sur le terrain en lançant des oeufs de couleurs. L'un d'eux est rapidement maîtrisé par la sécurité pendant que le second a le temps de relâcher un poulet (un vrai) de son sac sur le terrain. Le lendemain on pourra lire à la fin du compte-rendu du match du Dallas News : "Affluence : 49 888 personnes (et un poulet)".
De façon plus sérieuse, le journal The Washington Post et surtout la Maison Blanche font pression sur Marshall et les Redskins pour cesser cette politique ségrégationniste. L'administration Kennedy part en guerre contre la franchise de sa ville, c'est la première fois que le gouvernement tente de déségréger une équipe sportive.
George P. Marshall fini par céder à cette pression à la vue des énormes sanctions envisageables pour son équipe. Il est forcé de sélectionner un joueur de couleur et c'est sur Ernie Davis, un running back, que son choix se porte. A peine débarqué dans la capitale, il est échangé avec un autre running back afro-américain, la star Bobby Mitchell en provenance de Cleveland où il a fait les beaux jours des Browns avec son équipier et binôme, le non moins célèbre Jim Brown.
Ernie Davis, premier afro-américain à avoir signé avec les Redskins, lui ne jouera jamais un match à niveau professionnel il décède en 1963 des suite d'une leucémie, son histoire est racontée dans le film "The Express" (2008). George P. Marshall lui passe l'arme à gauche en 1969, il est remplacé par Edward Bennet Williams, jusque là actionnaire minoritaire, à la direction des Redskins. Après 20 années tumultueuses les Burgundy and Gold rentrent dans l'ère du Super Bowl avec la ferme intention de redorer leur image !
George P. Marshall va bouleverser la NFL, parfois malgré lui...
En 1960 George Preston Marshall s'oppose à la création d'une nouvelle franchise NFL : les Dallas Cowboys, dont le nom semble pré-destiné à devenir leur plus grand rival. En effet voyant les moyens prêt à être déployés du coté du Texas, Marshall a peur de se faire voler la vedette ! Mais les Cowboys ne se laissent pas faire, ses propriétaires achètent les droits de l'hymne "Hail to the Redskins" et menacent Marshall de l'interdiction de jouer le fight song fétiche de D.C lors des matchs de son équipe ! La chanson écrite par sa femme et faisant la fierté de ses fans, Marshall décide de capituler. Les Dallas Cowboys sont crées et l'une des plus grosses rivalités de la NFL est lancée !
Placés sous les projecteurs avec cette couverture TV inédite, les Washington Redskins vont continuer leur chute sportive devant les yeux de tous le pays. Ceci va s'expliquer par des choix sportifs catastrophiques de la part de Marshall. Il faut savoir que Marshall est ouvertement raciste et refuse que des joueurs afro-américains étreignent la tunique de son équipe. "On commencera a recruter des nègres quand les Harlem Globe Trotters recruteront des blancs !" Ce sont les mots de Marshall.
La franchise de D.C se passe alors d'excellents joueurs et se retrouve de plus en plus à la traîne niveau résultats. En 1961, alors que nous sommes en plein dans la lutte pour les droits civiques des afro-américains, le bureau des Redskins est en plein désaccord quant à la politique de ségrégation de leur patron, de plus la santé mentale de Marshall décline, il devient de plus en plus sénile ce qui n'arrange pas l'ambiance qui règne au sein de la franchise.
Un cowboy sur un poulet. Aucun sens vous dîtes ? Lisez plus bas !
Evidemment les Cowboys et ses fans narguent les Redskins à ce sujet, en décembre 1961 des supporters des Cowboys s'introduisent dans le D.C Stadium durant la nuit, armés de sacs remplis de nourriture pour poulets. Lors du show de mi-temps ils lâchent 76 poulets affamés sur la pelouse : 75 blancs et... 1 noir. Ce gang de fans des Cowboys est bien organisé, il s'appelle le Cowboy Chicken Club, fondé par Bob Thompson et Irv Davidson deux supporters texans. L'année suivante à Dallas ils s'infiltrent dans la chambre d'hotel de George Marshall pour y lâcher un dindon dans sa salle de bain. Attaqué par le dindon à son entrée dans la pièce Marshall prends la fuite de l’hôtel "Les poulets c'est gentil, mais personne ne devrait rigoler avec un dindon en colère !" déclare t-il. Au coup d'envoi du match de grandes bannières "CHICKENS" sont déployés en bout de chaque end-zone. En anglais "chicken" veut aussi dire trouillard ou lâche dans ce cas là, c'est l'équivalent de notre "poule mouillée". En plus de tout ça deux acrobates déguisés en poulets, employés par le Cowboy Chicken Club, s'introduisent sur le terrain en lançant des oeufs de couleurs. L'un d'eux est rapidement maîtrisé par la sécurité pendant que le second a le temps de relâcher un poulet (un vrai) de son sac sur le terrain. Le lendemain on pourra lire à la fin du compte-rendu du match du Dallas News : "Affluence : 49 888 personnes (et un poulet)".
De façon plus sérieuse, le journal The Washington Post et surtout la Maison Blanche font pression sur Marshall et les Redskins pour cesser cette politique ségrégationniste. L'administration Kennedy part en guerre contre la franchise de sa ville, c'est la première fois que le gouvernement tente de déségréger une équipe sportive.
George P. Marshall fini par céder à cette pression à la vue des énormes sanctions envisageables pour son équipe. Il est forcé de sélectionner un joueur de couleur et c'est sur Ernie Davis, un running back, que son choix se porte. A peine débarqué dans la capitale, il est échangé avec un autre running back afro-américain, la star Bobby Mitchell en provenance de Cleveland où il a fait les beaux jours des Browns avec son équipier et binôme, le non moins célèbre Jim Brown.
Le premier joueur afro-américain des Redskins n'est pas des moindres : le grand Bobby Mitchell.
Ernie Davis, premier afro-américain à avoir signé avec les Redskins, lui ne jouera jamais un match à niveau professionnel il décède en 1963 des suite d'une leucémie, son histoire est racontée dans le film "The Express" (2008). George P. Marshall lui passe l'arme à gauche en 1969, il est remplacé par Edward Bennet Williams, jusque là actionnaire minoritaire, à la direction des Redskins. Après 20 années tumultueuses les Burgundy and Gold rentrent dans l'ère du Super Bowl avec la ferme intention de redorer leur image !
ERE DU SUPERBOWL
George Allen prends la place de coach après le passage éclair du mythique Vince Lombardi. Il veut se baser sur une équipe expérimentée, il échange ainsi ses tours de drafts pour recruter des vieux briscards à la place de jeunes rookies. Il choisit Billy Kilmer, le quarterback des New Orleans Saints, pour mener son attaque. La moyenne d'âge de l'équipe de D.C atteint les 31 ans !
L'équipe est rapidement baptisé "Over The Hill Gang", over the hill étant une expression désignant quelque chose de vieux, périmé, has been. Mais le choix est payant car sur les 7 saisons où il va entraîner les Redskins, George Allen va totaliser 5 saisons positives et faire disputer à la franchise son tout premier Super Bowl en 1972 où ils s'inclineront 17-7 contre des Miami Dolphins auteurs d'une saison parfaite.
Washington est la victime finale de la saison parfaite des Miami Dolphins lors du Super Bowl VII.
Mais c'est avec Joe Gibbs comme entraîneur que les Redskins vont définitivement renouer avec leur lustre d'antan. Gibbs va passer 12 saisons aux commandes de l'équipe de D.C de 1981 à 1992 et cette période va être le second age d'or de la franchise à la tête de Sioux.
Dès sa première saison il ramène Washington au Super Bowl où ils vont prendre leur revanche contre les Miami Dolphins, 10 ans après, sur le score de 17-27, décrochant le premier Vince Lombardi Trophy de leur Histoire. C'est Joe Riggins le running back des Redskins qui est élu MVP du match.
10 ans après Washington prends sa revanche sur Miami en remportant son tout 1er Super Bowl.
L'année suivante les Redskins sont de retour au Big Game mais perdent lourdement 38 à 9 contre les Oakland Raiders autre franchise à son apogée à ce moment là.
Les bonnes saisons se poursuivent, les bordeaux et or ne loupent les playoffs qu'à une reprise, en 1985 avant de retourner disputer un Super Bowl en 1987 où ils sortent vainqueurs face aux Denver Broncos 42-10, deuxième Vince Lombardi Trophy pour Washington ! Au passage la franchise de la capitale s'attribue de nouveaux records avec le nombre de yards remportés en attaque (602) et 5 des 6 touchdowns marqués au cours d'un même quart-temps.
Un petit trou d'air s'en suit avec aucune participations en playoffs entre 1987 et 1989 mais cela est plus dû à la grosse compétitivité en NFC Est qu'à de mauvais résultats. En effet en plus des Dallas Cowboys, les New-York Giants connaissent une excellente fin d'années 80 !
Les Redskins renouent avec les playoffs en 1990, ils s'inclineront en divisionnal contre une autre brillante équipe de cette époque les San Francisco 49ers. Ils enchaînent les post-saisons avec en 1992 un troisième Super Bowl dans l'armoire à trophée, remporté 37-24 face aux maudits Buffalo Bills.
Et de trois ! Les Redskins remportent leur troisième titre suprême face aux malheureux Bills.
En 1996 les Redskins quittent le DC Stadium pour le tout nouveau FedEx Field alors le plus grand stade de NFL en terme de capacité.
C'est une nouvelle traversée du désert qui attends les Redskins dans ce milieu des années 90. Avec une bonne saison 1999 où ils échoueront d'un petit point d'aller en finale de Conférence. C'est également cette année là que la franchise passe sous la propriété de Daniel Snyder président de la chaîne de parc d'attraction Six Flags.
La capitale va devoir se contenter de ce genre de coups d'éclats, profitant de mauvaises saisons des New York Giants ou des Dallas Cowboys pour se faufiler en playoffs tout en bataillant ferme avec les Philadelphia Eagles eux aussi en embuscade.
Le retour du coach Joe Gibbs en 2004 leur permet de prolonger le plaisir en post-saison en 2005 puis en 2007 après quoi Gibbs repart en "retraite". Mais en aucun cas les bordeaux et or ne font parti des favoris pour disputer le Big Game. La gloire des années 80 s'éloigne de plus en plus et les mauvais choix de Snyder niveau sportif avec des contrats mirobolants offerts à des joueurs n'ayant rien prouvé (100 millions de dollars pour Albert Haynesworth par exemple...). Daniel Snyder jette son argent par les fenêtres et cumule les échecs en plus de se mettre en porte à faux avec les règles de plafond salariaux.
L'instabilité au poste de quarterback est aussi révélateur avec des paris tels que relancer Donovan McNabb ancienne gloire des Eagles. Mais c'est surtout la draft de Robert Griffin III en 2012 qui va permettre aux Redskins d'à nouveau se frayer un chemin en post-saison.
Washington a de gros espoirs en draftant l'un des meilleurs QB de la classe de 2012 : Robert Griffin III
En 2012 puis 2015 D.C va de nouveau jouer les éliminatoire mais se fera à chaque fois sortir dès son premier match face aux Seattle Seahawks puis les Green Bay Packers. Les Redskins vont ensuite perdre Robert Griffin III puis se rabattre sur un Kirk Cousin à la relance pour le remplacer. Un bon choix assez safe Cousin n'est pas un grand QB mais une valeur sûre.
Sans grande remise en cause et avec les Philadelphia Eagles vainqueurs du Super Bowl et des Giants et des Cowboys toujours aussi costauds, les prochaines saisons de Washington semblent promises à la dernière place de cette grosse NFC Est. Comme si cela ne suffisait pas l'intérêt du public diminue et le stade commence à se vider, à tel point que la capacité du FedEx Field a été revue à la baisse.
RIVALITES
Les pires ennemis des Redskins sont clairement les Dallas Cowboys, ces deux là étaient par leurs noms prédestinés à se mettre sur la tronche : cowboys contre indiens ça ne s'invente pas ! Dès la création de la franchise texane, celle de la capitale s'est montrée hostile aux Cowboys.
Si je vous ai conté plus haut les débuts de cette rivalité, d'autres matchs aux histoires épiques ce sont produits depuis comme en 1987, année de la grêve des joueurs NFL, où Washington bat Dallas 13-7 avec une équipe d'amateurs composés de camionneurs et de charpentiers entre-autres, alors que les Boys disposaient de vétérans au sein de leur équipe. Histoire racontée en 2000 sur le ton humoristique dans le film The Replacements avec Keanu Reeeves et Gene Hackman.
Cowboys et Redskins ne se sont affrontés qu'à deux petites reprises en playoffs. Pour deux victoires de D.C.
Les Cowboys contre les Indiens. Un grand classique même en NFL.
Les Redskins partagent aussi une rivalité avec les New-York Giants qui est la plus ancienne de cette division NFC Est suivie par celle avec les Philadelphia Eagles. La rivalité entre ses trois villes historiques du pays est naturelle (NYC puis Philadelphie furent tour à tour capitales des Etats-Unis avant la création de Washington D.C) d'autant qu'elles sont relativement voisines (à l'échelle des USA...).
La rivalité avec les Giants trouve son pic dans les années 30 et 40 où les deux équipes faisaient parti du gratin, elle est marquée plus récemment en 2012 quand John Mara propriétaire des G-Men à la tête d'une commission spéciale de la NFL impose une pénalité de 36 millions de dollars sur le salary cap des Redskins pour non respect de ce fameux plafond salarial en 2010. Daniel Snyder propriétaire des Redskins accuse Mara d'abuser de son pouvoir au sein de cette commission pour favoriser les intérêts des Giants et notamment sur les positions de Draft. Quelques semaines après, un match crucial entre Giants et Redskins s'annonce. Snyder, pendant tout ce temps, placarde des citations peu plaisantes de Mara envers leur équipe, ainsi que des statistiques "prouvant" que les arbitres favorisaient les hommes bleus de New-York dans tout le complexe d'entrainement des Redskins. Washington sort victorieux de ce match, avec un Snyder souriant dans le vestiaire victorieux "I hate those motherfuckers" dira t-il simplement pour conclure.
Le Body Bag Game en 1990, un des matchs les plus violents de l'histoire de la NFL.
Coté rivalité, celle avec les Philadelphia Eagles n'est pas de tout repos non plus. La hargneuse franchise de Pennsylvanie se distingue dans cette rivalité avec le fameux "Body Bag Game" (Le match des sacs mortuaires) où les Eagles, réputés pour être trashs et dûrs sur l'homme, vont sortir 9 joueurs de Washington sur blessures dont 8 par K.O ! Cela se passe en prime time lors du fameux match du lundi soir, regardé par des millions de téléspectateurs, le 12 novembre 1990. Parmi les 9 blessés le quarterback titulaire Jeff Rutledge puis son remplaçant Stan Humphries sorti dans la foulée. Les Redskins finissent le match avec leur running back rookie, Brian Mitchell, au poste de quarterback ! Philadelphie remporte ce match d'une rare violence 14-28. Le Body Bag Game aura pour conséquence au sein du règlement NFL d'autoriser un troisième quarterback sur la feuille de match. Une référence à cette rencontre apparaît dans la chanson Legacy du rappeur Eminem.
Me against the world, so what? I'm Brian Dawkins
Versus the whole 0-16 Lions offense
So bring on the Giants, Falcons and Miami Dolphins
It's the Body Bag Game, bitch, I'm supplying coffins
COULEURS ET UNIFORMES
Les Redskins sont surnomés les Burgundy and Gold (Bordeaux et Or) couleurs qu'ils étreignent depuis toujours. L'uniforme n'a pas grandement changé si ce n'est au niveau du casque.
De 1965 à 1969 le casque des joueurs de la capitale est orné d'une lance indienne
Le casque devient jaune de 1970 à 1971 avec un nouveau logo qui pose les bases de l'actuel
Le casque redevient rouge Bordeaux en 1972 avec le logo actuel inchangé depuis : une tête de chef indien à la place du "R" dans la base du logo crée en 1970. La grille du casque passe du gris au jaune en 1978.
Le casque actuel n'a quasiment pas bougé depuis 1978 en terme de design.
Pour reconnaître les Redskins sur le terrain c'est bien simple, imprégnez vous de ces photos ci-dessous ! Note : le pantalon peut parfois être blanc au lieu de jaune sur la tenue domicile ou bordeaux à l’extérieur.
Tenue domicile
STADE
Le FedEx Field est le plus grand stade de NFL quand il ouvre ses portes en 1996. (il sera battu en 2009 avec le AT&T Stadium des... Dallas Cowboys). Il porte alors le nom de Jack Kent Cooke Stadium ce qui lui vaut le surnom de "Big Jack" encore utilisé. Il fait originellement 91 704 places mais il a été abaissé à 82 000 ces dernières années suite à la baisse de fréquentation. Des rangs entiers ont carrément été retirés au sommet du dernier anneau.
FedEx obtient les droits de naming en 1999 date à laquelle le stade est racheté par Daniel Snyder également nouveau propriétaire des Redskins.
Contrairement à son prédécesseur il n'est pas situé à Washington D.C mais à Landover dans l'Etat vosin du Maryland à une dizaine de kilomètres à l'Est de la capitale fédérale.
FedEx obtient les droits de naming en 1999 date à laquelle le stade est racheté par Daniel Snyder également nouveau propriétaire des Redskins.
Contrairement à son prédécesseur il n'est pas situé à Washington D.C mais à Landover dans l'Etat vosin du Maryland à une dizaine de kilomètres à l'Est de la capitale fédérale.
Washington se situe dans le District of Columbia, on le précise souvent en disant "Washington D.C" afin de ne pas confondre avec l'Etat de Washington au Nord-Ouest du pays.
Washington est la capitale des USA depuis 1791 elle fut crée spécialement dans cette optique là à la suite de la signature de Constitution des Etats-Unis, elle se situe à la confluence de la rivière Anacostia et du fleuve Potomac. En tant que capitale fédérale elle est indépendante et ne fait pas partie des 50 Etats composant les USA, elle est dépendante du gouvernement fédérale et se situe dans donc le District of Columbia d'une superficié de 177 km² enclavé entre les Etats du Maryland et de Virginie. La ville porte le nom du premier présidant de l'Histoire du pays : George Washington. Son plan d'urbanisme est crée par l'ingénieur militaire français Pierre Charles L'Enfant.
Son urbanisme est assez spécial pour une grande ville américaine. En effet on y trouve aucun gratte-ciel. Ceci est dû à une loi qui impose une hauteur maximum aux immeubles. En effet ils ne doivent pas être plus haut que la largeur de la rue adjacente + 20 pieds (6.1 mètres). Ainsi la capitale est une ville très aérée, les nombreux parcs aidants, avec ses bâtiments historiques tels l'obélisque ou le Capitole se retrouvant bien mis en valeur.
C'est à Washington que se situe le pouvoir politique du pays. Avec notamment la Maison Blanche, résidence du président, mais aussi le Capitole, siège du Congrès. On y trouve également la Cour Suprême. C'est aussi le siège de la Banque Mondiale, et de la Réserve Fédérale. On y trouve également le Pentagone qui abrite le département de la Défense des USA un des endroits les plus surveillés au monde.
Washington est une ville musée, si son économie dépends majoritairement de l’activité fédérale, elle dispose de nombreux musées, monuments et mémoriaux retraçant sa riche histoire et celle de son pays. Pour y avoir été, la ville est très calme, belle (architecture coloniale d'époque ça change des gros blocs de béton), propre et rempli de touristes. On y mange très bien également ! Le problème c'est que on a plus l'impression d'évoluer dans beau décor que d'une ville qui vit vraiment tel New-York par exemple.
C'est naturellement une des villes les moins dangereuses du pays en terme de criminalité, au vue de la présence militaire et policière évidemment très prononcée. Disons qu'une autre sorte de criminalité est pratiquée derrière les beaux rideaux.... gniark gniark gniark.
Washington est jumelée à Paris.
Washington est la capitale des USA depuis 1791 elle fut crée spécialement dans cette optique là à la suite de la signature de Constitution des Etats-Unis, elle se situe à la confluence de la rivière Anacostia et du fleuve Potomac. En tant que capitale fédérale elle est indépendante et ne fait pas partie des 50 Etats composant les USA, elle est dépendante du gouvernement fédérale et se situe dans donc le District of Columbia d'une superficié de 177 km² enclavé entre les Etats du Maryland et de Virginie. La ville porte le nom du premier présidant de l'Histoire du pays : George Washington. Son plan d'urbanisme est crée par l'ingénieur militaire français Pierre Charles L'Enfant.
Son urbanisme est assez spécial pour une grande ville américaine. En effet on y trouve aucun gratte-ciel. Ceci est dû à une loi qui impose une hauteur maximum aux immeubles. En effet ils ne doivent pas être plus haut que la largeur de la rue adjacente + 20 pieds (6.1 mètres). Ainsi la capitale est une ville très aérée, les nombreux parcs aidants, avec ses bâtiments historiques tels l'obélisque ou le Capitole se retrouvant bien mis en valeur.
C'est à Washington que se situe le pouvoir politique du pays. Avec notamment la Maison Blanche, résidence du président, mais aussi le Capitole, siège du Congrès. On y trouve également la Cour Suprême. C'est aussi le siège de la Banque Mondiale, et de la Réserve Fédérale. On y trouve également le Pentagone qui abrite le département de la Défense des USA un des endroits les plus surveillés au monde.
Washington est une ville musée, si son économie dépends majoritairement de l’activité fédérale, elle dispose de nombreux musées, monuments et mémoriaux retraçant sa riche histoire et celle de son pays. Pour y avoir été, la ville est très calme, belle (architecture coloniale d'époque ça change des gros blocs de béton), propre et rempli de touristes. On y mange très bien également ! Le problème c'est que on a plus l'impression d'évoluer dans beau décor que d'une ville qui vit vraiment tel New-York par exemple.
C'est naturellement une des villes les moins dangereuses du pays en terme de criminalité, au vue de la présence militaire et policière évidemment très prononcée. Disons qu'une autre sorte de criminalité est pratiquée derrière les beaux rideaux.... gniark gniark gniark.
Washington est jumelée à Paris.
PALMARES
- 3 Super Bowl : 1982, 1987, 1991
- 2x Champions NFL : 1937, 1942
- 5x Champions de Conférence : 1972, 1983, 1987, 1991
- 14x Champions de Division NFL Est / NFC Est : 1936, 1937, 1940, 1942 ,1943, 1945, 1972, 1983, 1984, 1987, 1991 ,1999, 2012, 2015
Soit un total de 24 titres
Commentaires
Enregistrer un commentaire